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Evidement, nous ne pouvions passer à côté de cette rubrique!
Question alimentation, il y a de tout à Bali : du typique et du pour touriste, du cher et du très bon marché, du connu et de la découverte. Quoiqu’il en soit, c’est beaucoup d’odeurs, de couleurs, d’envies et surtout d’épices !!
Nous sommes arrivés plein de motivation (parfois il en faut vu certains « restaurants » !!) et sans peur de la fameuse turista. Etant donné notre voyage, quoique qu’on fasse, les prochains mois seront de toute façon ponctués de « problèmes intestinaux et digestifs ». Alors autant s’y mettre tout de suite !
Nous avons donc gouté à un peu tout, sans retenue et sans à priori : les restaurants pour européens, les restaurants locaux, les Warungs (sorte de gargote sur le bord de route), les Baksos (roulotte poussée sur les routes par un Balinais).
Au final la nourriture Indonésienne vaut vraiment la peine d’être testée. Elle est assez variée (bien que le riz soit l’aliment de base de tout plat ou presque), très bonne et parfois surprenante !
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Mais surtout le maitre mot de la cuisine locale est : Piment !!!! Tout ici est très relevé … euphémisme pour dire que ça arrache carrément la tête !! Quand ils servent une portion pour Blanc, ils n’oublient jamais de demander « No chili ? ». Hé ben heureusement : au mieux, ça pique bien fort, au pire on est obligé de garder la bouche ouverte tout le repas pour aérer (c’est pas une blague !). Les Balinais disent que les moustiques piquent ceux qui ne mangent pas assez de piments pour expliquer le fait qu’ils ne soient jamais piqués, contrairement à nous (enfin à Caroline !)
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Pour revenir aux restaurants pour Occidentaux, ils sont souvent très décevants, c’est de la nourriture balinaise mais avec moins de goût, moins d’odeurs et moins de saveurs qui est servi pour 5 à 8 fois le prix des restaurants locaux. Seuls avantages : la nourriture est vraiment sure à 100 % (à l’exception des jus de fruit), et ce n’est pas épicé du tout pour ceux qui ne supportent vraiment pas.
Il faut savoir une chose sur Bali, c’est que les repas sont très différents de ce que nous connaissons en France, ici tout le monde mange quand il a faim. Donc l’avantage c’est qu’il y a toujours quelque chose d’ouvert à n’importe quelle heure du jour et de la nuit avec des plats chauds. Certains ouvrent tôt et ferment tôt, d’autres préfèrent travailler le soir. Cela explique pourquoi les baksos poussent leur charrette dès 9h le matin pour vendre de la soupe chaude alors qu’il fait 29° à l’ombre ! Mais il y a un inconvénient, c’est que les Balinais ne sont pas habitués à manger ensemble, du coup si vous mangez à la table d’un balinais qui ne lève pas les yeux de son assiette ou qui regarde la télévision, ce n’est pas parce qu’il ne vous apprécie pas, c’est que se nourrir se fait souvent seul et toujours vite. Déroutant pour des Français habitués à passer des heures à table !
Quant aux problèmes de turista, presque rien à signaler, la seule fois ou nous avons été un peu malade c’est après avoir pris un jus de fruit (qui sont d’ailleurs tous délicieux ici !) dans un restaurant qui se veut haut de gamme ... Nous avons pourtant testé presque tout (à part boire directement l’eau du robinet) : Manger dans des endroits tellement locaux que personne ne parle un seul mot d’anglais (la négociation fût âpre !), boire des jus de fruits un peu partout (avec glaçon bien sur), manger sur le pouce aux Baksos, manger des œufs noirs, manger des fruits de mer, manger des abats de poulet, manger régulièrement des choses inconnues (et qui le sont toujours, faute de trouver quelqu’un capable de nous l’expliquer en anglais!), etc
Conclusion: c'est vraiment un endroit parfait pour tester plein de nouvelles choses... même si ça manque désespérement de racletter et tartiflette!
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